COLOR RUN #1

La ville de Port de Bouc est fière de vous présenter sa première Colon Run !

Rendez-vous le 1er juin 2024 à 17h sur le parking des sardinades pour une course (ou marche) festive et familliale de 5 km.

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Communistes et partenaires

 

DE MAUVAISES NOUVELLES POUR LE LOGEMENT PUBLIC

Les annonces du Premier ministre sonnent comme un coup de tonnerre : en annonçant intégrer le logement intermédiaire dans le nombre de logements sociaux, il offre un blanc-seing aux collectivités qui ne respectent pas la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU).
Port de Bouc possède 48 % de logements sociaux. Faut-il rappeler que 64 % des communes ne respectent ni le minimum légal SRU, ni les objectifs de construction ?
Ces annonces se font dans un contexte de grave crise du logement: le 29e rapport sur l’état du mal-logement de la Fondation Abbé Pierre qualifie en effet l’année 2023, d’« année noire pour les mal-logés ». En novembre 2023, près de 8 000 personnes ont été refusées chaque soir par le 115, faute de places, dont 2 400 mineurs, soit une hausse de 40 % par rapport à 2022 ; et en 2024,on dénombre 2,6 millions de demandeurs de logement, un niveau sans précédent, alors que seulement environ 90 000 logements sociaux ont été financés en 2023.
Cette annonce de Gabriel Attal est dangereuse, car la crise est réelle et durable. Elle touche 4 millions de ménages. L’accès à la propriété n’a jamais été aussi faible et inégalitaire, et le bilan des années Macron en termes de logement est désastreux. Il est donc indispensable de se mobiliser et d’engager une bataille sur le terrain pour s’opposer au démantèlement annoncé de la loi SRU ; pour cela je fais confiance à notre député, Pierre Dharréville, pour mener la bataille à l’Assemblée nationale.
Il faut par ailleurs se donner des objectifs nationaux de production de 200 000 logements sociaux par an, c’est-à-dire doubler le rythme actuel, revaloriser significativement les APL et les indexer sur l’inflation, mais aussi exiger l’application de la loi SRU, avec un minimum de 30 % de logements sociaux dans chaque nouveau projet, jusqu’à 50 % pour les communes qui ne respectent pas les objectifs. Et pourquoi pas aider financièrement grâce à une attribution compensatoire, les communes qui, comme Port de Bouc, dépassent depuis des années le pourcentage de logements sociaux requis.
Le logement n’est pas qu’une simple marchandise et comme l’affirme le préambule de la Constitution française : nous voulons à Port de Bouc, peut-être plus qu’ailleurs, que le logement soit un droit pour toutes et tous.