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Consciente de l’impact à la fois environnemental et financier qu’engendre la consommation électrique et l’illumination excessive des espaces publics, la municipalité a décidé d’adapter son système d’éclairage et de lancer un plan de sobriété énergétique.
Depuis trois ans la ville de Port de Bouc a engagé un grand chantier de rénovation de l’éclairage public faisant passer de 4 à 43 % son système d’éclairage au LED. La ville a multiplié par 10 son nombre de lampadaires LED en seulement 3 ans !
Pour rappel, l’éclairage LED permet de diminuer la consommation électrique, de donner une durée de vie plus longue aux lampadaires et de moduler l’intensité de l’éclairage. Les lampadaires LED permettent de baisser l’intensité d’éclairage de 50 à 70 % de 23h à 5h selon les besoins. Leur source lumineuse diminuée permet également d’éviter toutes perturbations de la vie animale. L’économie d’énergie engendrée au cours des trois ans s’élève à 620 500 kWh soit plus de 200 000 euros d’économie par an au vu de l’augmentation actuelle du prix de l’électricité. En lançant il y a de cela trois ans ce grand chantier de rénovation de l’éclairage public, la ville a réussi à mieux maîtriser sa facture d’électricité que les communes voisines.
De plus, il a récemment été décidé d’éteindre un lampadaire standard sur deux (pour ceux qui consomment le plus d’électricité et qui fonctionnent au sodium) dans les zones naturelles et/ou proches d’espaces naturels comme le Vallon Clément Mille, le Boulevard Frédéric Chopin, le chemin des Termes, le boulevard Pierre Semard, la rue Paul Lombard, le chemin de la Draille, la rue du 19 mars, le boulevard Marcel Cachin ou encore la rue de la République (d’Albert Rey à l’avenue du Golfe). D’autres axes comme l’avenue Paul Langevin, l’avenue Frédéric Mistral, l’avenue du Golfe, le boulevard Jean Christofol ou encore le chemin du Village suivront progressivement cette dynamique d’économie énergétique.
Les lampadaires éteints ne seront rallumés qu’une fois que leur système d’éclairage aura été transformé en éclairage LED afin de poursuivre les efforts en matière de réduction de la consommation électrique pour la commune.
L'isolation thermique et la réfection de l'éclairage à l'intérieur des bâtiments publics a également fait l'objet d'une réhabilitation importante. Le centre culturel Elsa Triolet, la salle Youri Gagarine et la Maison des Services aux publics sont actuellement en cours de rénovation, tout comme les bureaux de l'Hôtel de ville qui ont été adaptés afin de réduire la consommation électrique liée à l'éclairage et à la caléfaction.
En assumant ces choix, la ville participe à l’effort national d’effacement énergétique et contribue surtout à maîtriser les coûts exorbitants liés à l’augmentation du prix des fluides. Si un bouclier tarifaire existe bel et bien pour les particuliers, ce dernier n’est pas encore appliqué aux collectivités territoriales. L’augmentation des prix de l’énergie liée notamment au conflit en Ukraine a engendré une augmentation de plus d’un million d’euros sur la ville.
Lors de sa récente visite au Salon des Maires, Laurent Belsola s’est joint à l’ensemble de ses homologues pour demander à l’État de compenser cette augmentation qui étouffe les communes. « Je regrette que le service national d’électricité français qu’était EDF, qui fonctionnait très bien et qui nous permettait d’assurer une certaine souveraineté en ce qui concerne le prix de l’énergie, ait été démantelé par les affres du capitalisme sauvage. A force de prôner la libre concurrence tous azimuts, nous nous retrouvons aujourd’hui à devoir fournir des efforts supplémentaires pour maintenir à flots nos communes. Nos finances ne sont pas extensibles et sont chaque jour un peu plus réduites avec le recul des dotations globales de fonctionnement de l’État. La destruction du service public de l’énergie n’est qu’une étape supplémentaire dans le bradage constant qu’opère le gouvernement de son autonomie » souligne Monsieur le Maire, Laurent Belsola.
